Emmanuel Coindre

L'Express du 24/11/2005

"Je savais que le Pacifique nord était la route des dépressions et de la démesure. Et j'ai eu des conditions dantesques, avec 49 jours de vents contraires sur 129 de traversée. Je ramais parfois 18 heures par jour pour avancer d'un mille nautique [1 852 mètres]. Moralement, il fallait que j'avance, même de si peu. Quand on est seul en mer pendant 4 mois, on s'accroche à certains actes de la vie quotidienne. Je me rasais une fois par semaine. Je priais, je pleurais, je chantais. Comme à terre. Deux goélands m'ont suivi du début à la fin. Je les avais baptisés Jonathan et Seven. Ils me rendaient visite tous les jours. A la fin, je ne savais plus qui suivait qui."

Comments

Anonymous said…
emmanuel

nous sommes avec toi et te disons bon courage
pour ta prochaine course en direction du senegal
nous avons visiter ton site et c'est super courageux ce que tu fais
nous te faisons de gros bisous
bernadette et jacques agasse

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